En quelques années, le monde du digital s’est ouvert englobant tous les marchés traditionnels. Se concrétisant à travers un ordinateur fixe, portable, un smartphone, une tablette voire une montre connectée, le digital a – de fait – engendré une dématérialisation des supports traditionnels d’informations, le papier en premier lieu.
Pour une société, la digitalisation représente un enjeu stratégique déterminant et produire des documents directement au format numérique est devenu, bien plus qu’une tendance, une nécessité (coûts réduits, productivité augmentée, etc).
Mais qu’en est-il des supports de communication au sein des sociétés ? Le papier est-il réellement devenu « has been » ?
Les limites du digital
Nombreux sont les avantages du digital. Néanmoins, des limites subsistent. Prenons l’exemple des Fake news. Il est vrai que le monde du digital a ouvert la boîte de Pandore des informations fallacieuses. Créer son compte Facebook, Instagram ou créer un blog est à la portée de tous, diffuser toute sorte de messages également.
Le débat sur les Fake news a pris une ampleur singulière en 2016, tout d’abord en Grande-Bretagne avec la victoire des partisans du Brexit, puis aux États-Unis avec l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche. De nombreux journalistes et rédacteurs en chef ont interprété ces résultats comme étant la conséquence du fait que de plus en plus de citoyens anglo-saxon s’informent via les réseaux sociaux (Twitter ou Facebook) et non plus par l’intermédiaire de la presse institutionnelle. Ces utilisateurs ne sont pas soumis à la déontologie journalistique, notamment à la règle de vérification des faits, et peuvent donc véhiculer impunément de grandes quantités de mensonges. Le papier serait donc garantie d’autorité et de vérité.
Côté entreprises, la digitalisation de la communication peut également avoir un impact négatif sur l’aspect humain au sein même de la structure mais également avec les clients. C’est pourquoi les entreprises se tournent vers des solutions de communication non-digitales.
Le digital a donc des limites. Doit-on pour autant s’en méfier ? Les médias ont évolué, pourquoi pas le papier ? Le contenu print ne peut-il innover avec l’aide du digital ?
Le papier nouvelle génération
Le mouvement de digitalisation a également bousculé le monde du papier créant ainsi une complémentarité entre ces deux entités.
Voici quelques exemples illustrant l’évolution du papier :
- le papier interactif : le Factobook par exemple qui, lorsqu’il s’ouvre, lance automatiquement une vidéo ;
- l’imprimé augmenté et connecté : Le magazine « NEON » s’est lancé dans la réalité augmentée. Kézako ? Grâce à l’application SnapPress, application gratuite et grand public qui connecte les supports imprimés, le magazine a pris une dimension numérique en révélant des contenus digitaux, en incluant des vidéos dans les articles et également un détecteur de Fake News (ah justement !).
Loin d’être ringard, le papier connaît une deuxième jeunesse.