Dans le domaine des télécommunications, le lancement d’une nouvelle génération de téléphones mobiles est un événement majeur. Pour comprendre l’intérêt de posséder un nouveau réseau, un recul est nécessaire. En 1986, la première génération pouvait passer des appels et la deuxième génération pouvait envoyer des SMS. La 3G a été créée en 2004 pour rendre possible l’Internet mobile. L’émergence de la 4G en 2011 a permis de développer plus rapidement l’usage de l’Internet mobile. Et la 5G ?
Tout d’abord, la 5G doit être capable de faire face à la croissance explosive de notre consommation de données. Selon les opérateurs, ils croissent au rythme de 40 % par an. A ce rythme, les réseaux 4G seront saturés d’ici un à deux ans.
En effet, d’ici 2025, un utilisateur sur cinq consommera 200 Go par mois. C’est l’intérêt principal de la 5G : fournir de l’oxygène à travers de nouvelles fréquences pour éviter la saturation du réseau dans les zones très denses (comme les gares, les aéroports, voire les stades).
Pour comprendre la valeur de la 5G, vous devez vous rappeler trois mots importants : débit, latence et densité.
Le débit : La 5G permettra d’obtenir des débits de connexion Internet bien plus rapides que la 4G. Finalement, la 5G est à la 4G ce que la fibre est à l’ADSL. La vitesse de la 5G sera 10 fois plus rapide que celle de la 4G. elle doit pouvoir atteindre une vitesse de réception allant jusqu’à 1 Gb/s (300 Mb/s lors de la transmission). Évidemment, il s’agit d’un processus théorique. Cependant, les opérateurs doivent fournir aux utilisateurs un minimum de 100 Mb/s dès le début, puis 240 Mb/s en 2022.
La latence : est un autre énorme avantage de la 5G. La latence est le temps de réaction entre le moment où vous passez une commande et le moment où elle se reflète sur l’écran. Avec la 5G, il passera de 10 millisecondes à 1 milliseconde. Cette réactivité est essentielle pour certaines activités. En effet, il faut une communication constante et quasi immédiate pour mener à bien certaines actions à distance.
La densité : C’est la dernière grande promesse de la 5G. L’hyper-connectivité permet une densité plus élevée d’appareils connectés par kilomètre carré. Au moins, la 5G pourra prendre en charge 1 million d’appareils par kilomètre carré, soit la densité de connexion multipliée par 10. C’est essentiel quand on sait qu’il y aura 50 milliards d’objets connectés en 2025